Des solutions existent pour les parents n’ayant pas d’autre choix que de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.
Les mesures d’indemnisation dérogatoires en vigueur avant l’été ont été réactivées pour que les parents concernés puissent bénéficier d’un niveau de rémunération garanti.
Ainsi, les parents qui sont dans l’impossibilité de télétravailler peuvent bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement :
- Les salariés du secteur privé peuvent bénéficier de l’activité partielle ;
- Les travailleurs indépendants, professions libérales ou de santé et les contractuels de droit public peuvent bénéficier d’indemnités journalières sans délai de carence après avoir déposé leur déclaration sur la plateforme : declare.ameli.fr ;
- Les fonctionnaires sont placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).
Cette indemnisation peut bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas-contact de l’enfant.
Les dispositifs d’indemnisation permettent de couvrir tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020 jusqu’au 31 décembre 2020.
Le site service-public.fr vous dit tout ce qu’il faut savoir
Pour aller plus loin: Indemnisation des arrêts de travail pour garde d'enfants dans le cadre de la Covid-19